CNDH
Human
Right Watch s’attend à la lutte contre l’impunité et les graves violations des
droits humains
L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme Human Right
Watch affirme qu’elle attend beaucoup de la Commission Nationale des Droits de
l’Homme (CNDH) récemment mise en place en République Démocratique du Congo.
La commission dont le fonctionnement se précise petit à petit a déjà établi
et adopté son règlement d’ordre intérieur (ROI) et son bureau provisoire est en
place ; une situation encourageante selon la porte-parole de Human Right Watch dans ce pays.
Au cours d’un entretien avec Africa
Connection, Ida Sawyer a indiqué que son organisation attend beaucoup de la
CNDH, notamment la lutte contre l’impunité et les graves violations des droits
humains dont les populations ont longtemps souffert à plusieurs niveaux.
Mais pour y parvenir, ‘‘nous espérons que cette commission aura les moyens,
la capacité et surtout l’indépendance de faire des enquêtes et formuler des
recommandations qui seront appliquées par le gouvernement’’, a-t-elle souligné.
Dans tous les cas pour Sawyer, Human Right Watch garde son indépendance,
mais cette organisation rencontrera les membres de la Commission Nationale des
Droits de l’Homme afin de partager avec eux les résultats des recherches et
faire des recommandations vis-à-vis de leur travail.
C’est en début du mois d’avril
courant que les noms des membres de la Commission nationale des droits de
l’homme (CNDH) ont été communiqués et entérinés par l’Assemblée Nationale,
avant d’être présentés, une semaine après, aux élus du peuple Congolais.
Il s’agit justement de neuf membres à
savoir : Fernandez Murhola, Chantal Nembuzu, Guilain Embusa, Kenge
Tshilombay, Amuri Lumumba, Muamba Mushikonke, Astrid Bilonda, Belinda
Luntandila et Olivier Wala Wala.
Au cours de la présentation de ces membres, les députés nationaux ont plaidé
pour un abandon face à un profil (CV) très lourd de Fernandez Murhola, un des
membres dont la formation et l’expérience en matière des droits humains est un
feu vert à l’amélioration et la promotion des droits de l’Homme en République Démocratique
du Congo.
C’est effectivement suite à la lourdeur de ce profil combien intéressant
que le député, UNC, Jean-Beaudoin Mayo Mambeke a formulé une motion de procédure
visant à faciliter la tâche au rapporteur.
Mais en tout cas il
faut le dire, c’est une grande fierté pour ce pays d’avoir
désormais son propre organe chargé de la promotion et de la protection des
droits de l’homme car, c’est cet organe qui lui manquait depuis longtemps,
laissant libre place à tout le monde qui le pouvait, de décrire à son gré, la situation des
droits de l’Homme dans ce pays pour lequel Patrice Emery Lumumba avait accepté
de verser son sang.
Rappelons que la
loi instituant la commission nationale des droits de l’homme en République Démocratique
du Congo avait été votée au Parlement de ce pays en décembre 2012.
Jean Noel Ba-Mweze
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