mercredi 29 avril 2015



CNDH

Human Right Watch s’attend à la lutte contre l’impunité et les graves violations des droits humains

L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme Human Right Watch affirme qu’elle attend beaucoup de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) récemment mise en place en République Démocratique du Congo.

La commission dont le fonctionnement se précise petit à petit a déjà établi et adopté son règlement d’ordre intérieur (ROI) et son bureau provisoire est en place ; une situation encourageante selon la porte-parole de  Human Right Watch dans ce pays.

Au cours d’un entretien avec Africa Connection, Ida Sawyer a indiqué que son organisation attend beaucoup de la CNDH, notamment la lutte contre l’impunité et les graves violations des droits humains dont les populations ont longtemps souffert à plusieurs niveaux.

Mais pour y parvenir, ‘‘nous espérons que cette commission aura les moyens, la capacité et surtout l’indépendance de faire des enquêtes et formuler des recommandations qui seront appliquées par le gouvernement’’, a-t-elle souligné.

Dans tous les cas pour Sawyer, Human Right Watch garde son indépendance, mais cette organisation rencontrera les membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme afin de partager avec eux les résultats des recherches et faire des recommandations vis-à-vis de leur travail.

C’est en début du mois d’avril courant que les noms des membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont été communiqués et entérinés par l’Assemblée Nationale, avant d’être présentés, une semaine après, aux élus du peuple Congolais.

Il s’agit justement de neuf membres à savoir : Fernandez Murhola, Chantal Nembuzu, Guilain Embusa, Kenge Tshilombay, Amuri Lumumba, Muamba Mushikonke, Astrid Bilonda, Belinda Luntandila et Olivier Wala Wala.

Au cours de la présentation de ces membres, les députés nationaux ont plaidé pour un abandon face à un profil (CV) très lourd de Fernandez Murhola, un des membres dont la formation et l’expérience en matière des droits humains est un feu vert à l’amélioration et la promotion des droits de l’Homme en République Démocratique du Congo.

C’est effectivement suite à la lourdeur de ce profil combien intéressant que le député, UNC, Jean-Beaudoin Mayo Mambeke a formulé une motion de procédure visant à faciliter la tâche au rapporteur.

Mais en tout cas il faut le dire, c’est une grande fierté pour ce pays d’avoir désormais son propre organe chargé de la promotion et de la protection des droits de l’homme car, c’est cet organe qui lui manquait depuis longtemps, laissant libre place à tout le monde qui le pouvait, de décrire à son gré, la situation des droits de l’Homme dans ce pays pour lequel Patrice Emery Lumumba avait accepté de verser son sang.

Rappelons que la loi instituant la commission nationale des droits de l’homme en République Démocratique du Congo avait été votée au Parlement de ce pays en décembre 2012.

Jean Noel Ba-Mweze


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