lundi 13 avril 2015




Africa Connection
 
CNDH


Les Nations Unies saluent la désignation des membres

La Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo a salué la désignation des membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) dont la prestation de serment doit intervenir incessamment.

Dans un communiqué publié samedi à Kinshasa, Martin Kobler, représentant spécial du Secrétaire General des Nations Unies dans ce pays a estimé que la mise en place d’une institution nationale de protection des droits de l’Homme est un élément important de la création d’un système efficace de promotion et de protection des droits humains accessibles à toutes les femmes et tous les hommes en République Démocratique du Congo.

Cette opinion a été soutenue, à travers le même communiqué, par Jose Maria Aranaz, Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme et représentant du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme en RDC.

Dans tous les cas pour Jose Maria Aranaz, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme est prêt à engager ses efforts et ressources pour assister cette commission dans l’accomplissement de son mandat de manière indépendante et professionnelle, conformément aux Principes de Paris relatifs aux institutions nationales de protection des droits de l'Homme de telle manière que cette institution deviendrait un instrument crédible pour la défense des droits congolais.

C’est cette institution qui manquait jusque-là à la République Démocratique du Congo pour réussir à promouvoir les droits de ses citoyens ; la CNDH composée de neuf membres est désormais là et selon des sources qui lui sont proches, cette commission ne voudrait pas perdre de temps car elle reconnait la lourdeur de la tâche qu’elle a à accomplir.

Les membres ont été présentés à l’Assemblée Nationale il y a plus d’une semaine et a l’issue de la cérémonie de présentation, un d’eux a souligné que cette nouvelle institution est une affaire de tous les congolais.

‘‘Nous avons trop à faire et comptons sur la collaboration de tout le monde pour accomplir le travail attendu de nous’’, a indiqué Fernandez Murhola.

C’est en 1992 que la Commission des droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies a approuvé un ensemble de principes - connus sous le nom de Principes de Paris - reconnus au niveau international et portant sur le statut, les pouvoirs et le fonctionnement des institutions nationales des droits de l'Homme.

Ces principes exposent les lignes directrices fondamentales recommandées par les Nations Unies pour la création d'une institution nationale des droits de l'Homme dont les fonctions visent spécifiquement à promouvoir et à protéger les droits de l'Homme.

Les Principes de Paris soulignent les caractéristiques fondamentales nécessaires pour contribuer à l'indépendance d'une commission : un texte fondateur constitutionnel ou législatif, un mandat aussi étendu que possible, des procédures de nomination indépendantes, une composition pluraliste et représentative, un fonctionnement régulier et efficace, une indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif ainsi qu’un financement efficace.

Jean Noel Ba-Mweze

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