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CNDH
Les Nations Unies saluent la
désignation des membres
La Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo a salué la
désignation des membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH)
dont la prestation de serment doit intervenir incessamment.
Dans un communiqué publié samedi à Kinshasa, Martin Kobler, représentant
spécial du Secrétaire General des Nations Unies dans ce pays a estimé que la
mise en place d’une institution nationale de protection des droits de l’Homme
est un élément important de la création d’un système efficace de promotion et
de protection des droits humains accessibles à toutes les femmes et tous les
hommes en République Démocratique du Congo.
Cette opinion a été soutenue, à travers le même
communiqué, par Jose Maria Aranaz,
Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme et
représentant du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme en RDC.
Dans tous les cas pour Jose Maria Aranaz,
le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme est prêt à engager
ses efforts et ressources pour assister cette commission dans l’accomplissement
de son mandat de manière indépendante et professionnelle, conformément aux
Principes de Paris relatifs aux institutions nationales de protection des droits
de l'Homme de telle manière que cette institution deviendrait un instrument
crédible pour la défense des droits congolais.
C’est cette institution qui manquait jusque-là à
la République Démocratique du Congo pour réussir à promouvoir les droits de ses
citoyens ; la CNDH composée de neuf membres est désormais là et selon des
sources qui lui sont proches, cette commission ne voudrait pas perdre de temps
car elle reconnait la lourdeur de la tâche qu’elle a à accomplir.
Les membres ont été présentés à l’Assemblée
Nationale il y a plus d’une semaine et a l’issue de la cérémonie de
présentation, un d’eux a souligné que cette nouvelle institution est une
affaire de tous les congolais.
‘‘Nous avons trop à faire et comptons sur la
collaboration de tout le monde pour accomplir le travail attendu de nous’’, a
indiqué Fernandez Murhola.
C’est en 1992 que la Commission
des droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies a approuvé un
ensemble de principes - connus sous le nom de Principes de Paris - reconnus au
niveau international et portant sur le statut, les pouvoirs et le
fonctionnement des institutions nationales des droits de l'Homme.
Ces principes exposent les lignes
directrices fondamentales recommandées par les Nations Unies pour la création
d'une institution nationale des droits de l'Homme dont les fonctions visent
spécifiquement à promouvoir et à protéger les droits de l'Homme.
Les Principes de Paris soulignent
les caractéristiques fondamentales nécessaires pour contribuer à l'indépendance
d'une commission : un texte fondateur constitutionnel ou législatif, un mandat
aussi étendu que possible, des procédures de nomination indépendantes, une
composition pluraliste et représentative, un fonctionnement régulier et
efficace, une indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif ainsi qu’un
financement efficace.
Jean Noel Ba-Mweze
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