MONUSCO-RDC
Martin Kobler plaide pour la reprise de la coopération militaire dans la
traque des FDLR
Le Chef de la Mission des Nations Unies
en République Démocratique du Congo estime que le soutien de cette mission
demeure nécessaire dans la traque contre les rebelles hutus rwandais des Forces
Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR).
Cette déclaration, Martin Kobler l’a
faite mercredi 1er avril à Kinshasa lors du point de presse
hebdomadaire de La Monusco ; le représentant spécial du Secrétaire General
de l’Organisation des Nations Unies a expliqué que l’opération telle que menée
par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à Nyanzale
connaît des faiblesses.
C’est la semaine passée que Martin
Kobler a effectué une mission dans cette
zone du Nord-Kivu où il a affirmé avoir constaté des failles et c’est suite à
ce constat qu’il a alors plaidé pour la reprise de la coopération entre la
Monusco et les FARDC dans la traque contre ces rebelles rwandais accusés
d’avoir commis plusieurs violations des droits humains à l’est de la République
Démocratique du Congo.
Dans tous les cas pour le chef de la
Monusco, il faut que la mission onusienne reprenne son soutien aux FARDC le
plus tôt possible car ‘‘il y a une certaine faiblesse dans les opérations et
tout le monde sait que c’est l’union qui fait la force’’.
Kobler a été à Kitshanga et Nyanzale, les deux secteurs du territoire de Rutshuru situés à une centaine de kilomètres au Nord-est de Goma et qui, avant que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) n’ait lancé les opérations militaires visant à le désarmement forcé des combattants Hutu rwandais des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), étaient réputés en héberger plusieurs.
Le Représentant
spécial du Secrétaire général de l’Onu dans ce pays a assuré quant aux
capacités de la Monusco à appuyer efficacement ces opérations militaires et a
précisé que la mission a une compagnie
à Nyanzale qui est très forte. ‘‘Nous avons des moyens, nous avons des rations,
nous avons aussi les moyens de combattre conjointement avec les FARDC’’, a-t-il
indiqué.
Dans tous les cas
pour l’instant, d’intenses discussions sont en cours à Kinshasa entre
gouvernement et Monusco autour de ce sujet et Martin Kobler s’est montré ‘‘très
confiant’’ qu’on va trouver une solution à cette question car, a-t-il souligné,
le rétablissement de la paix en RDC constitue un des défis à relever avant le
retrait de la Mission des Nations Unies dans ce pays.
Jean Noel Ba-Mweze
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