Rd Congo : Affaire d’enrichissement illicite
La Belgique suspend l’Epée de Damoclès sur la tête d’Adolphe
Muzito
Alors que l’opinion
croyait que l’honorable et ex-premier ministre, Adolphe Muzito serait sorti
tête haute de cette affaire qui a défrayé la chronique nationale et
internationale au sujet de son enrichissement illicite dont il avait tout
dernièrement traqué la presse locale pour sa cause, nenni, l’affaire a rebondi
au plus haut degré à tel enseigne que le gouvernement Belge a décidé, en collaboration
avec le gouvernement Congolais d’envoyer un groupe d’experts pour vérifier
localement les faits selon les données dont il dispose.
En tout état de
cause, la Belgique voudrait que la lumière soit faite sur la gestion de
l’honorable Muzito comme Premier ministre. Si bien que ce dernier avait posé plainte
contre inconnu, mais, la vérité trop têtue est venue encore une fois de plus,
rattraper de ses fausses manœuvres d’étouffer la vraie version des faits.
Ce
qui a été dit haut par celui que certaines presses locales qualifiaient d’un
confusionniste selon des propos qu’on a tentés supputer sans pour autant que
ces derniers ne reflètent la réalité, si ce n’est qu’une façon de se contenter
d’un jus pour désinformer l’opinion,
c’est ce qui ressortirait de la réflexion collégiale de ceux qui connaissent à
merveille la gestion de l’honorable Adolphe Muzito qui a fait un exilé
politique qui avait décrié sa gestion folklorique. Nous citons Gérard Mulumba dit Gécoco, député national élu
de la circonscription de la Funa.
Aujourd’hui, qu’on
puisse le dire que Gérard Mulumba avait raison
à travers ses enquêtes dont la conclusion ne pouvait qu’énerver le tout
dernier fou de la République
démocratique du Congo, raison pour laquelle, ce dernier avait claqué la porte
de l’hémicycle du Palais du peuple, car, ne voulant plus pactiser avec les
auteurs du mal qui ronge ce pays qui se
prétend, les avocats du peuple, pour le cas d’espèce, l’on ne citerait Muzito, selon les investigations de
l’honorable Gérard Mulumba.
Un mot sur le résultat d’enquête de l’honorable Gérard
Mulumba
Ce n’est plus une
invention de votre canard, mais, un rapport dressé par le précité qui a été
alarmé par la manière dont l’honorable Muzito gérait ce pays comme son champ de
manioc. Tenez bien, l’ex premier ministre avait au total plus de 252
travailleurs payés par le gouvernement, il a construit plus de 5 gratte-ciels en un temps record. Son cabinet
a été exclusivement composé par ses paires « Ngwashi » à tel point
que l’homme était capable de verrouiller tous les circuits financiers et
l’orienter vers sa poche avec sûrement des miettes qu’il pouvait remettre à ses
acolytes. Raison par ailleurs, que le Président de la République Démocratique
du Congo, Joseph Kabila, Chef de l’Etat avait jugé utile de se débarrasser de
ce dernier.
Adolphe Muzito bientôt dans le cyclone
Ceux qui ont suivi
avec anxiété la TV 5 la semaine dernière se rendront compte que la Belgique
voudrait que la vérité triomphe dans l’affaire Muzito et l’ex bourgmestre de la commune de Waterloo Kubla.
Tout passera à travers une commission moratoire composée spécialement de
belges qui vont descendre dans le pays de Joseph Kabila pour enquêter sur les
avoirs de l’ex premier ministre et sa femme appréhendée dans un des pays de
l’oncle sam avec une bagatelle de somme comme si cette dernière travaillait à
la Banque Mondiale ! même si tel était le cas, la modernisation oblige le
travel check.
Plus loin que cela
puisse paraître, il est à noter que Chantal Muzito n’a jamais exercé une
fonction politique dans ce pays où la politique égale à l’argent et elle n’est pas
une femme d’affaires qu’on puisse le croire, c’est là que le bât blesse du côté
de la Belgique de voir combien les gens s’enrichissent illicitement en République
démocratique du Congo.
Ça ne sera pas
cette fois un simple pansement sur la plaie, mais une thérapeutique de choc pour mettre en garde les autres virus en
veilleuses que cette commission dite moratoire tient à administrer dans le cas
Muzito.
D’une source
locale, l’on apprend que le contact entre le président de ladite commission
avec le gouvernement congolais est très avancé, ne reste qu’à définir les
modalités et la durée des travaux.
Somme toute, tenons
pour dire que jusqu’à preuve du contraire, l’honorable Adolphe Muzito qui clame
son innocence dans cette affaire reste toujours serein et sincère. Mais,
l’opinion avertie accorde mille et une chance à cette commission de descendre
pour vérifier la véracité des faits. C’est par là que tout le monde aura la
main sur cœur sur cette situation.
Africa Connection
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Les quatre vérités de Steve Mbikayi
L’honorable Steve
Mbikayi, président du Parti Travailliste (PT) a lancé le samedi 21 mars 2015 en
la salle de la paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe à
Kinshasa, un courant politique dénommé Nouvelle Classe Politique et sociale
(NCPS).
Ce nouveau courant
politique qui, selon son initiateur, est plus qu’une plate-forme, est constitué
de plusieurs collectifs parmi lesquels le collectif des médecins, celui des
avocats, des travailleurs des entreprises privées, des cadres des entreprises
publiques, des syndicats, des étudiants, des sans-emplois, le collectif des enseignants
et d’autres.
Très déterminé à
obtenir un changement démocratique en République Démocratique du Congo, Steve
Mbikay a expliqué que la Nouvelle Classe politique et Sociale partage cet
objectif avec tant d’autres courants de l’opposition ; mais en tout cas
nous lui avons demandé de fixer les lecteurs de Africa Connection sur les propres objectifs de la NCPS.
Steve Mbikayi : Nous avons
justement des objectifs communs avec d’autres pairs de l’opposition tels que
des élections démocratiques l’année prochaine afin de parvenir à un changement
démocratique à la tête du pays. Mais aussi, nous avons effectivement des
objectifs propres à la NCPS. Il s’agit de la libération mentale des Congolais
et des Africains en générale, l’indépendance réelle tant politique
qu’économique, la lutte contre la manipulation de la classe politique
Congolaise par les puissances étrangères, la lutte contre l’ingérence des
ambassades des pays occidentaux dans les affaires intérieures de notre pays
car, il n’est permis a aucun ambassadeur Africain de traiter les questions
politiques d’un des pays occidentaux où il se trouve.
Nous allons également
lutter contre l’acculturation de l’Homme noir Congolais et Africain qui croit
que le blanc lui est supérieur. On doit arrêter à tout faire en Français ici
car c’est une langue étrangère, une langue du colonisateur. Nous devons plutôt
valoriser nos propres langues comme cela se fait sous d’autres cieux. A titre
d’exemple, la Chine a été colonisée par le Japon mais là, tout se fait en
Chinois. Pourquoi nous, après 60 ans d’indépendance, devons continuer à
apprendre et faire apprendre à nos enfants, d’abord la langue du
colonisateur avant d’apprendre et leur apprendre la science ! Tout
cela doit changer et en bref, voilà les objectifs de la Nouvelle Classe
Politique et Sociale (NCPS).
Jean Noel : Des
courants politiques et plateformes on en a toujours vus en République
Démocratique du Congo et surtout du côté de l’opposition ; quelle est en
fait la nouveauté qu’apporte la NCPS dans la classe politique de ce pays ?
Steve Mbikayi : La NCPS
n’est pas une plate-forme. Elle est plus que ça car en RDC, lorsque les
plates-formes se mettent ensemble c’est sans idéologie commune mais tout
simplement un rapprochement des camps et souvent, c’est une collection des
arrêtés ministériels sous forme de partis politiques et pourtant nuls sur le
terrain. Nous, nous sommes un courant politico- idéologique et le changement
démocratique du régime en place que nous visons va aller au-delà de plusieurs
régimes jusqu’à ce que nous soyons sûrs que notre peuple est devenu vraiment
souverain.
Il faut qu’à la célébration du centenaire de l’indépendance de la
République Démocratique du Congo, tout soit déjà en train de se passer dans les
langues nationales des Congolais. A notre arrivée au pouvoir, nous créerons un
ministère de valorisation de nos cultures et nos langues. C’est ce ministère
qui s’occupera notamment de la traduction de tous les livres scientifiques et
scolaires en Kikongo, Kiswahili, Lingala et Tshiluba pour que nos enfants
apprennent la science dès l’école maternelle à l’université en leurs langues
maternelles ; ce qui les aidera à mieux comprendre et bien maitriser ce
qu’ils apprennent.
Nous sommes un courant politique au sein duquel on peut
avoir des plate-formes, des partis politiques, des associations, des
personnalités. C’’est en tout cas un courant solide où les gens se mettent
ensemble autour des idées et pas autour des individus. C’est donc différents de
ces plates-formes qui se créent au jour le jour, se divisent et finissent par
disparaitre.
Jean Noel : Une
question de curiosité Honorable Steve Mbikayi, il y a quelques mois vous avez introduit à
l’Assemblée Nationale, un projet de loi contre l’homosexualité en République
Démocratique du Congo mais on en parle plus. Où est passé votre projet de
loi ?
Steve Mbikayi : Ce n’est
même pas l’unique proposition que j’ai faite, j’ai également déposé une autre
contre le tribalisme car les élections locales et municipales c’est pour très
bientôt et il faudrait que tout se passe bien.
Pour revenir à
votre question sur l’homosexualité, il m’a été demandé par le bureau de pouvoir
convertir mes deux propositions de lois en amendements du code pénal. C’est
ainsi que j’ai introduit des propositions de loi portant amendement du code
pénal en matière d’homosexualité et de tribalisme et j’ose croire que pendant
cette session nous pourrons en débattre pour qu’on puisse mettre fin à cette
pratique bestiale.
Jean Noel : Plusieurs
de nos lecteurs se demandent en fait si vous êtes vraiment sincère. Si vous
l’êtes réellement, parlez-nous de vos qualités ainsi que vos défauts.
Steve Mbikayi : Ce que je
peux reconnaitre en moi comme qualité est que quand j’entreprends je réagis
toujours car j’ai la foi dans ce que je fais. J’ai la détermination et je sais
bien doser les actions que je mène et souvent j’arrive toujours à y aboutir.
Je sais que mon
défaut c’est celui de ne pas toujours faire comme les autres et cela me met un
peu en marge. C’est comme les idées que je prône aujourd’hui ; je crois
que les autres me prennent pour un homme qui n’est pas réaliste ! Ce
défaut de vouloir toujours foncer là où les autres croient que c’est
impossible, peut-être ça c’est un défaut mais en tout cas pour moi, je
capitalise cette force morale que j’essaie d’affronter.
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Ça
brule à l’ONATRA, Tito Umba visé par un mouvement de grève des agents
La situation est
très tendue à l’Office National des Transport (ONATRA) où les agents ont entamé
mercredi un mouvement de grève pour réclamer le paiement des arrières de leurs
salaires.
Les travailleurs de
l’ONATRA ne sont pas payés depuis trois mois et ont difficile à comprendre les
raisons de ce retard car, selon un des grévistes qui a requis l’anonymat,
l’entreprise produit trop d’argent mais curieusement, les agents n’en
bénéficient presque pas.
Dans tous les cas
pour les grévistes, le comité de gestion avec à la tête le PDG Tito Umba est
incapable de justifier la destination de l’argent que produit l’ONATRA ;
‘‘il n’a pas d’autre choix sinon il doit tout simplement démissionner’’, a
lâché un agent en colère qui a également martelé : ‘‘nous aussi comme lui,
avons des familles à supporter et il ne devrait pas l’ignorer’’.
Selon Monsieur
Mokolo, secrétaire du syndicat de cette entreprise, les syndicalistes ont été
invités ce jeudi à l’inspection du travail, mais en tout cas ‘‘ce dont nous
avons besoin, qu’on nous dise où va tout cet argent que nous produisons et
pourquoi ne sommes-nous pas payés depuis tous ces mois’’.
Mokolo qui
s’adressait à environ une centaine des travailleurs de l’ONATRA rassemblés dans
la cours de cette entreprise leur a demandé de se présenter ce jeudi dans la
même cour pour la restitution sur la rencontre syndicat-inspection du travail.
Et pour un autre
agent qui a également préféré garder l’anonymat, le ministre des transports et
voies de communication Justin Kalumba devrait aussi s’impliquer à temps pour
apporter une solution à ce problème et ainsi montrer que son ministère n’est
pas orphelin.
C’est ici qu’est
interpellé également le Conseil d’administration de cette entreprise publique
pour essayer de remettre de l’ordre et, surtout, faire en sorte que les agents
puissent obtenir tous les arriérés de leurs salaires.
Mais il faut croire
qu’il y a de l’espoir car, ‘‘des efforts sont en train d’être fournis pour
essayer d’arranger la situation au sein de l’Office National des Transport
(ONATRA), a révélé a Africa Connection,
une source proche du Conseil d’Administration.
La source a fait
preuve de trop d’assurance bien qu’elle n’ait pas voulu apporter plus de
détails sur cette question qui perturbe les activités dans cette entreprise de
l’Etat Congolais.
La République
Démocratique du Congo traverse aujourd’hui une période importante marquée par
le processus électoral 2015-2016 et en tout cas le moment n’est pas bon pour
qu’il y ait des mouvements de grève. Une solution rapide serait donc
souhaitable.
Jean Noel Ba-Mweze
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Ministère des Affaires
Sociales : A cause de ses prouesses du jadis
Ferdinand Kambere très réclamé
Le ministère des
Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale est resté comme
un orphelinat dans le gouvernement de cohésion nationale que dirige le Premier
ministre technocrate, Augustin Matata
Ponyo.
Dans les couloirs
dudit ministère, un seul nom circule sur toutes les lèvres, celui du laborieux
Ferdinand Kambere qui a laissé une empreinte indélébile au cours de son mandat.
Tout le monde ne jure que sur son retour à la tête de ce ministère d’une très
haute portée pour la nation congolaise.
En effet, l’homme
n’est pas vivement réclamé pour rien,
c’est lui qui a remis de l’ordre au sein du ministère social, très expéditif
avec une oreille tendue à toutes les réclamations inhérentes à la bonne marche
de l’administration de son ministère, il avait toujours répondu avec
promptitude à toutes les lettres qui lui parvenaient.
Avec un cabinet
constitué de membre de presque toutes les provinces de la RDC, l’homme du
social, ex-ministre des Affaires Sociales avait pu améliorer la situation
sociale de ses agents et cadres, comme conséquence, tout le monde était animé
d’une conscience professionnelle sans précédent à tel point que chacun donnait
le meilleur de lui-même.
L’ex ministre des
Affaires Sociales, l’homme intarissable d’initiatives ne cessait d’accompagner
les organisations non gouvernementales qui luttent pour le social et le
bien-être de toute la population congolaise à travers ses actions concrètes,
notamment des dons en nature et en espèce pour celles qui sont viables donc
reconnues par leurs champs d’action en République démocratique du Congo.
Question d’envoyer les experts enquêter sur telle ou telle autre ONG avant
l’intervention du ministère.
Que dire de son
assistance dans la partie Est de la République ?
L’homme n’a jamais
été sélectif dans toutes les actions qu’il menait au cours de son mandat, dans
la partie Est. Il a été un réconfort matériel pour les déplacés de guerre, en
tout cas ses actions avaient bien quadrillé tout l’Est.
Très regardant et
veillant sur tout ce qu’il envoyait au profit des bénéficiaires,
Me Ferdinand
Kambere ne se contentait pas seulement d’un simple rapport de ses conseillers,
mais, il quittait son bureau huppé de la capitale pour vérifier personnellement, si réellement les bénéficiaires des dons
gouvernementaux étaient servi à juste titre.
C’est là que
d’aucuns de ce ministère ne jurent que sur son retour, car, pour l’heure, ce
ministère est devenu un dortoir faute
d’un ministre visionnaire qui peut accompagner la politique
gouvernementale relative au social du peuple Congolais.
Plus que le temps
passé, les choses s’empirent à une allure vertigineuse, selon un des directeurs
rencontrés dans les environs du Secrétariat General aux Affaires Sociales et
Solidarité Nationale.
‘‘Du temps du
ministre Kambere, il y avait une cohésion d’esprit dans le travail, il a été
toujours à l’écoute de tout le monde’’, s’est rappelé ce directeur très
nostalgique qui a également ajouté sous anonymat : ‘‘une lettre lui
adressée avait toujours une réponse, bonne ou mauvaise selon le cas, mais,
l’homme ne tardait pas à réagir’’.
En effet, le
gouvernement de cohésion nationale qui a réuni à son sein la quasi-totalité des
forces vives de la nation a besoin de compétence pour atteindre son objectif.
Et au ministère des Affaires sociales, selon le témoignage, c’est l’homme mis
au garage qui a l’expérience et l’expertise en matière de gestion de la chose
publique, l’on cite, Me Ferdinand Kambere Kalumbi dont le nom circule dans les
couloirs, serait l’homme indiqué pour relever encore une fois le défi. C’est un
habitué qui a posé ses griffes au cours de son mandat à la tête de ce
ministère, l’on ne lui apprendra rien de nouveau comme nous a certifié ce
directeur, car, Me Kambere connait en amont tout comme en aval, les rouages de
ce ministère.
C’est là que d’aucuns pensent bien que pour panser la
plaie qui saigne au sein de ce ministère, l’homme doit être repêché pour
assurer la bonne marche dudit ministère qui trébuche au regard de sa mission
salutaire pour toute la population congolaise.
Parlez du
gouvernement Matata III, nous affirme notre source, c’est le retour signé de Me
Ferdinand Kambere à la tête du ministère des Affaires Sociales. Et ça sera
encore du boom.
Jean Noel Ba-Mweze
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Plus de visa d’entrée en Afrique du Sud
délivré à Lubumbashi
Le Consulat de la République d’Afrique du
Sud dans la ville de Lubumbashi, province du Katanga dans le Sud-Est de la
République Démocratique du Congo vient de suspendre la délivrance des visas
d’entrée en RSA.
La mesure fait suite à la découverte de
plusieurs faux visas délivrés par de multitudes d’agences à partir de
Lubumbashi, selon le consul général de la République sud-africaine en poste
dans le chef-lieu de cette province minière de la RDC.
Plusieurs Congolais sont toujours prêts à
utiliser n’importe quel moyen pour quitter leur pays qu’ils décrivent, a tort,
comme abritant toute sorte de malédiction, à la recherche de la terre promise
qui, selon eux, ne pourrait qu’être partout sauf chez eux !
Pendant ce temps, des multitudes
d’étrangers inclus des Sud-africains se bousculent dans les ambassades de la
République Démocratique du Congo pour attraper des visas d’entrée au pays de
Lumumba, afin de se faire de la
fortune et rentrer investir pour la vie chez
eux.
Les agences de Lubumbashi ont bien compris
le souci de beaucoup de Congolais, celui de se sauver, elles en profitent pour
escroquer les citoyens Congolais (le plus souvent leurs compatriotes) et leur
fabriquent de faux visas d’entrée en Afrique du Sud et surtout comme il est
plus facile de faire la route jusqu’au pays de Madiba.
C’est en tout cas cette situation qu’a
déploré le consul général de la République sud-africaine, Mandla Rametsi qui a
également précisé qu’en l’espace d’un mois seulement, près de cinquante faux
visas ont été saisis sur des ressortissants congolais et leurs détenteurs
refoulés.
Dans tous les cas pour ce diplomate, la
plupart de ces personnes obtiennent leurs visas à Lubumbashi et on les détecte
à la frontière de Bad Bridge ou à l’aéroport international Oliver Tambo d’où
‘‘nous sommes interpellés pour en vérifier la régularité ou la conformité, mais
en tout cas le plus souvent, ce sont de faux visas que ces voyageurs
présentent’’.
Il faut savoir qu’en Afrique du Sud, les
services de migrations indexent les voyageurs porteurs d’un faux visa et ils ne
peuvent plus y séjourner. C’est pourquoi, ‘‘toutes les personnes désirant avoir
des visas devraient plutôt passer par des voies officielles et épuiser toute la
procédure pour en attraper’’, a insisté Mandla Rametsi avant de révéler que le
consulat travaille avec les services de sécurité congolais pour mettre la main
sur les agences qui délivrent de faux visas.
Mais en tout cas c’est trop, ‘‘le Consulat
de la République d’Afrique du Sud a alors décidé de geler pendant un ou deux
mois le service qui délivre le visa pour essayer de combattre la délivrance de
ces faux documents’’, a martelé le consul général qui a également souligné
qu’il ne pouvait que faire ça, bien que la décision soit dure.
C’est vrai qu’il est très difficile pour
beaucoup de comprendre qu’on n’est mieux que chez soi et justement s’ils
n’étaient pas refoulés à partir de OR Tambo ou encore de Bad Bridge, s’ils
pouvaient calmement entrer dans le fin fond de J’burg, à Soweto ou encore à
Alexandra, ou s’ils pouvaient séjourner à Soshanguve ou à Kaleysha, ils
trouveraient écrit même dans des bus ‘‘there is nothing better than home’’ ou
encore ‘‘home is where the heart is’’ !
Seuls ceux qui, à l’entrée du professeur
d’Anglais ne se laissaient pas passer pour des élèves libres sous la formule
‘‘quand j’entre tu sors’’ ont facile à traduire ces quelques petites
expressions qui, c’est sûr, ne sont peut-être pas trop difficiles à comprendre.
Mais en tout cas il faut dire que c’est
souvent très difficile d’apprécier et comprendre que la République Démocratique
du Congo est un bon pays quand on y est encore. Il suffit de faire un petit pas
à l’extérieur pour en comprendre l’importance et en faire montre de trop de
jalousie qu’on n’en avait jamais éprouvée.
Jean-Jacques
B.
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Monusco - RDC
Du Ping–Pong, la RDC positivise, la Monusco
negativise !
La cohabitation
entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la Mission des
Nations Unies dans ce pays rimerait tacitement du rouge.
Avec le volte-face du
gouvernement dans l’opération de la traque des rebelles hutus rwandais des
Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), Kinshasa, à travers
son armée nationale (FARDC), fait cavalier seul mais en tout cas pour la
Monusco, cette prise de position du gouvernement congolais demeure inopportune.
Cette mission se
dit toujours disposée à accompagner toutes les actions militaires des Forces
Armées de la République Démocratique du Congo, mais ce qu’elle estime ne pas
bien comprendre, c’est le pourquoi de cette prise de position de la part des
autorités Congolaises.
D’un ton élégant,
Martin Kobler, Chef de la mission onusienne en République démocratique du Congo
affirme que le gouvernement congolais à travers son Porte-parole, Lambert
Mende, a indiqué avoir capturé vivants, plus de 200 éléments des FDLR sans
pourtant les montrer au grand public.
C’est là que le
Chef de la Monusco continuerait à soutenir la thèse de l’improvisation
infernale du gouvernement qui parle d’exploit sans exploit, car, ces FDLR
continuent à agir d’une manière isolée ou à resurgir dans des grandes
agglomérations pour semer la désolation.
De son côté, le
gouvernement congolais croit toujours aux exploits de ses vaillants
militaires ; il a confiance en la détermination de ses propres troupes et
est très sûr que la République Démocratique du Congo ne saurait plus tendre sa
main à une quelconque force de secours.
C’est depuis 15 ans
que la mission onusienne est dans ce pays mais en tout cas d’une source sûre,
l’on apprend que le gouvernement congolais a réalisé qu’après tout ce temps, la
Monusco n’a pas trop donné et qu’au contraire, le pays dépense presque à
l’ordre d’un million de dollars par jour pour cette mission. Il est temps de
prendre toute la précaution pour éviter que la RD Congo soit prise au coup par
cette dette.
Tout compte fait,
ce qui se passe entre gouvernement congolais et Monusco nécessiterait qu’on se
mette autour d’une même table pour se parler franchement, chose qui est déjà de
mise pour l’instant.
Au moment où nous
mettons sous presse cet élément, l’on apprend que la Monusco serait d’accord
sur le retrait de sa troupe, mais, d’une manière progressive.
Africa Connection
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Une main au volant et une autre au téléphone, les
chauffards sont très fiers
Conduire une main
au volant et une autre tenant le téléphone à l’oreille est un style qui fait la
fierté sur la route de Kinshasa et prouve, en quelque sorte, qu’on connait
mieux conduire son véhicule !
C’est pourtant,
selon plusieurs observateurs, une façon de prouver sa plus forte ignorance du
code de la route même si, on le sait très bien, trop peu de gens qu’on trouve
au volant sur les routes de la capitale de la République Démocratique du Congo
sont passés par une autoécole !
‘‘Il suffit qu’on
se paie un véhicule le matin et à midi on achète son permis de conduire pour
qu’on devienne chauffeur le soir et sans perdre de temps, on est prêt à prendre
son téléphone pour passer un appel (au volant) afin de signaler à son ami qu’on
est désormais chauffeur’’, a révélé à Africa Connection, un passant qui riait
de la situation.
Ce qui étonne
encore plus, ce qu’avec son téléphone au volant, le chauffeur, disons mieux, le
chauffard ne se réserve pas de dire un grand Bonjour à un ou à des agents de la
police de circulation routière (PCR) et ces derniers répondent gentiment avec
un grand sourire aux lèvres, ce qui pousse les curieux à la question : Où
sommes-nous au juste ?
Nous sommes
peut-être dans un milieu où tout le monde connait tout, personne n’ignore rien
et curieusement c’est tout le monde qui est fier de son ignorance car nul ne
permet à personne de lui faire une correction ou mieux encore de l’orienter
pour mieux faire !
Mais en tout cas il
faut le dire, il n’y a pas de maladie qui soit aussi grave que celle d’ignorer
qu’on ignore ou du moins, ne pas connaitre qu’on ne connait pas, c’est la pire
des maladies car elle est difficile d’être soignée d’autant plus qu’elle est
involontairement cachée.
Dans tous les cas,
nul n’ignore combien une simple sonnerie du portable emporte l’esprit de la
personne et une fois concentré a l’appel, on est perdu et bien distrait jusqu’à
ne plus garder toute son attention sur la route et on peut alors facilement
causer collision des dizaines des véhicules.
‘‘On s’est toujours
demandé si conduire une main au volant et une autre au téléphone constitue
aussi une infraction ici en République Démocratique du Congo car dans d’autres
pays c’est parmi les infractions dont l’amande est plus élevée’’, s’est exclamé
un autre observateur avant de renchérir sous un ton un peu plus ironique :
‘‘mais c’est tout le monde qui le fait et en tout cas j’ai remarqué qu’ici ça
fait une grande fierté’’.
Et Africa
Connection de lancer un appel aux agents de la police de circulation routière
qui régulent la circulation et mettent de l’ordre sur la route car, c’est à eux
qu’incombe ce rôle de prévenir les accidents et les embouteillages sans autre
cause, si pas un coup de fil suite auquel le chauffard parvient à bloquer une
centaine de véhicules sur nos routes.
Africa Connection
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