samedi 21 mars 2015



Les quatre vérités de Blaise Masiala


L’ADG de l’établissement fiduciaire F. COMPTA, Blaise Masiala est un jeune entrepreneur juste et honnête qui travaille dur pour essayer de s’imposer dans le domaine de fiscalité en République Démocratique.

Issue d’une famille modeste, cet ancien Conseiller de Ferdinand Kambere, ex-ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale a compris que l’Homme  est non seulement le boulanger de sa vie mais aussi le boulanger de la vie de tous ceux qui acceptent de s’associer à sa vision.

Avec sa formation reçue de l’Institut Supérieur du Commerce, Blaise Masiala ne s’est pas posé trop de questions sur ce que la République Démocratique du Congo pouvait faire pour lui mais plutôt, ce qu’il pouvait faire pour ce pays.

Ce jeune entrepreneur fier d’avoir apporté sa pierre dans la lutte contre le chômage en RDC emploie aujourd’hui une vingtaine de travailleurs et plaide pour la création d’une classe moyenne dans ce pays.

Et pour en savoir plus sur ses activités, nous lui avons demandé en fait, qu’est-ce que la population Congolaise connait d’une société fiduciaire et pourquoi avoir embrassé une telle carrière.

Blaise Masiala : Un établissement fiduciaire n’est pas trop connu par la population Congolaise justement et pourtant, c’est une entité qui s’occupe de la comptabilité, la fiscalité et même l’administration des autres entités économiques. 
Je me suis inspiré des hommes qui m’ont formé à l’ISC (Institut Supérieur de Commerce) parmi lesquels Matenda et Manzambi, ce dernier, lui-même propriétaire d’une grande société fiduciaire, (les deux) ne cessaient de nous dire que nous étions formés non pour quémander de l’emploi mais plutôt pour en créer. Je pensais qu’il fallait des miracles, mais en fait, j’ai finalement compris qu’il suffisait un peu de courage et de la patience pour y parvenir.

Jean Noel : Pensez-vous que vous répondez vraiment à un besoin et aussi, quel message lancez-vous à tous ces jeunes diplômés d’universités qui passent leur temps à maudire le gouvernement tout en estimant que Dieu va faire encore ?

Blaise Masiala : C’est très important car beaucoup de commerçants ne maitrisent ni la gestion ni la comptabilité de leurs entreprises et nous intervenons en intermédiaire entre eux et l’Etat. C’est sûr qu’a l’école nous achetons de la matière et une fois terminer les études nous devons la brasser afin de livrer un produit fini aux autres qui sont nos consommateurs. Il faut que le produit soit de bonne qualité pour qu’il soit accepté et sollicité sur le marché. C’est pourquoi je lance un appel à tous ces jeunes d’être appliqués pour qu’ils soient eux-aussi capables de créer et cesser de croire qu’il est au gouvernement de tout faire pour eux. Nos jeunes gens doivent apprendre avec du sérieux pour qu’ils deviennent utiles à la nation toute entière.

Jean Noel : Voulez-vous donc affirmer que vous êtes utile à la République Démocratique du Congo et vous ne vous demandez pas ce que ce pays peut faire pour vous ?

Blaise Masiala : Je contribue à l’amélioration du Produit Intérieur Brut (PIB) de mon pays la République Démocratique du Congo. Je donne du travail à une vingtaine des personnes et justement, dans le PIB il y a aussi le nombre des salaires payés par les opérateurs publics et privés parmi lesquels figure mon établissement F. COMPTA. Je pense que nous sommes vraiment importants et utiles car nous employons au moins 16 personnes ici à Kinshasa et six à Matadi dans la province du Bas-Congo. Presque tous les collaborateurs sont des cadres universitaires.

Jean Noel : Vous êtes un ancien Conseiller du ministre et votre nom est donc dans les archives du ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale ; avez-vous des ambitions politiques car plusieurs observateurs estiment que c’est là que la vie est belle ? 

Blaise Masiala : Les ambitions politiques je n’en ai pas pour l’instant car je me suis rendu compte que je peux servir mon pays en dehors de la politique. Je pense qu’il faut qu’il y ait une classe moyenne pour contribuer au développement de la RDC. Cette classe est occupée ici par des indo-pakistanais, ce qui crée une sorte d’absence parmi les Congolais car la majorité des riches sont des politiciens et le reste des Congolais sont des pauvres ; il y a en fait, un grand fossé entre riches et pauvres dans un pays où les étrangers constituent la classe moyenne. Il y a alors une grande méfiance entre la classe des riches et celle des pauvres et ces derniers placent leur confiance aux fétiches pour essayer de monter eux-aussi, pendant que les riches hésitent de côtoyer les pauvres qu’ils croient sorciers. Tout cela profite aux étrangers et c’est pourquoi je pense qu’il est temps pour l’Etat Congolais de créer une classe moyenne Congolaise. C’est très important.

Jean Noel : Une question de curiosité ; qu’est-ce que vous vous reconnaissez comme qualités et défauts.

Blaise Masiala : Uhhhh ! Là c’est un peu difficile. Les qualités je sais que j’en ai et j’ai également des défauts mais je laisse la place aux autres. Je préfère que d’autres personnes en parleraient mieux parce qu’il est toujours difficile de parler honnêtement de soi-même. Là vraiment, je me réserve.

Propos recueillis par Jean Noel Ba-Mweze.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire