mardi 31 mars 2015



Poursuite de la campagne de solidarité pour la libération des activistes des droits humains en RDC

La campagne de solidarité que l’organisation Amnesty international a lancée lundi pour exiger la libération des jeunes défenseurs des droits humains détenus à Kinshasa en République Démocratique du Congo se poursuit.

C’est depuis le 15 mars dernier que les services de sécurité Congolais ont arrêté une trentaine d’activistes pro-démocratie qui prenaient part à une conférence de presse sur l'engagement civique des jeunes dans le processus politique en période pré-électorale ; certains d’entre eux ont été libérés mais d’autres sont toujours aux arrêts.

Parmi les personnes arrêtées le 15 mars dernier à Masina dans l’Est de la capitale Congolaise Kinshasa, figuraient des étrangers dont un diplomate américain responsable de l’agence internationale de développement, USAID, libéré quelques heures après, trois Sénégalais du mouvement ‘‘Y en a marre’’ et un Burkinabès du Balai Citoyen.

Les jeunes Sénégalais ainsi que le Burkinabès ont passé trois jours aux arrêts avant d’être libérés et expulsés de la République Démocratique du Congo ; certains Congolais également arrêtés avec eux ont été libérés mais en tout cas au moins cinq jeunes activistes sont encore sous les verrous dans un lieu tenu secret à Kinshasa.

C’est ce qu’a révélé  Amnesty internationale dont la nouvelle campagne lancée lundi vise effectivement leur libération ; l’organisation a décrit la campagne comme une façon pour ses membres et le public en général d’exprimer leur solidarité envers ces militants victimes de ce qu’elle qualifie de répression a l’approche de la présidentielle de 2016.

Cette campagne, Amnesty internationale l’a lancée justement, au moment où l’Assemblée Nationale a déjà mis sur pied une commission d’enquête, elle est chargée de fournir plus de lumière sur la situation.

La commission parlementaire composée de 17 membres dont 15 députés et deux personnels d’appoint a rencontré lundi le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur ayant également en charge la sécurité nationale Evariste Boshab.

Tout cela intervient à l’approche d’une série d’élections à organiser dans ce pays cette année et l’année prochaine ; et justement en rapport avec ces élections, la Commission Electorale Nationale Indépendante a appelé les partis politiques et les candidats indépendants à ne pas perdre de temps.

Dans tous les cas pour la CENI, il faut plutôt respecter le processus électoral 2015-2016 ; un processus qui prévoit effectivement des élections au niveau local à partir d’octobre 2015 avant d’arriver aux législatives et à la présidentielle attendues du 27 novembre 2016.

Et selon le calendrier électoral, c’est en fait le 15 avril que s’ouvre le dépôt des candidatures pour les élections locales sur toute l’étendue du territoire de la République Démocratique du Congo.

Jean Noel Ba-Mweze 

vendredi 27 mars 2015



Rd Congo : Affaire d’enrichissement illicite
La Belgique suspend l’Epée de Damoclès sur la tête d’Adolphe Muzito

Alors que l’opinion croyait que l’honorable et ex-premier ministre, Adolphe Muzito serait sorti tête haute de cette affaire qui a défrayé la chronique nationale et internationale au sujet de son enrichissement illicite dont il avait tout dernièrement traqué la presse locale pour sa cause, nenni, l’affaire a rebondi au plus haut degré à tel enseigne que le gouvernement Belge a décidé, en collaboration avec le gouvernement Congolais d’envoyer un groupe d’experts pour vérifier localement les faits selon les données dont il dispose.

En tout état de cause, la Belgique voudrait que la lumière soit faite sur la gestion de l’honorable Muzito comme Premier ministre.  Si bien que ce dernier avait posé plainte contre inconnu, mais, la vérité trop têtue est venue encore une fois de plus, rattraper de ses fausses manœuvres d’étouffer la vraie version des faits. 

Ce qui a été dit haut par celui que certaines presses locales qualifiaient d’un confusionniste selon des propos qu’on a tentés supputer sans pour autant que ces derniers ne reflètent la réalité, si ce n’est qu’une façon de se contenter d’un jus pour désinformer  l’opinion, c’est ce qui ressortirait de la réflexion collégiale de ceux qui connaissent à merveille la gestion de l’honorable Adolphe Muzito qui a fait un exilé politique qui avait décrié sa gestion folklorique. Nous citons  Gérard Mulumba dit Gécoco, député national élu de la circonscription de la Funa. 

Aujourd’hui, qu’on puisse le dire que Gérard Mulumba avait raison  à travers ses enquêtes dont la conclusion ne pouvait qu’énerver le tout dernier  fou de la République démocratique du Congo, raison pour laquelle, ce dernier avait claqué la porte de l’hémicycle du Palais du peuple, car, ne voulant plus pactiser avec les auteurs du  mal qui ronge ce pays qui se prétend, les avocats du peuple, pour le cas d’espèce, l’on ne citerait  Muzito, selon les investigations de l’honorable Gérard Mulumba.

Un mot sur le résultat d’enquête de l’honorable Gérard Mulumba

Ce n’est plus une invention de votre canard, mais, un rapport dressé par le précité qui a été alarmé par la manière dont l’honorable Muzito gérait ce pays comme son champ de manioc. Tenez bien, l’ex premier ministre avait au total plus de 252 travailleurs payés par le gouvernement, il a construit plus de 5  gratte-ciels en un temps record. Son cabinet a été exclusivement composé par ses paires « Ngwashi » à tel point que l’homme était capable de verrouiller tous les circuits financiers et l’orienter vers sa poche avec sûrement des miettes qu’il pouvait remettre à ses acolytes. Raison par ailleurs, que le Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, Chef de l’Etat avait jugé utile de se débarrasser de ce dernier.

Adolphe Muzito bientôt dans le cyclone

Ceux qui ont suivi avec anxiété la TV 5 la semaine dernière se rendront compte que la Belgique voudrait que la vérité triomphe dans l’affaire Muzito et l’ex  bourgmestre de la commune de Waterloo  Kubla.   

Tout passera à travers une commission moratoire composée spécialement de belges qui vont descendre dans le pays de Joseph Kabila pour enquêter sur les avoirs de l’ex premier ministre et sa femme appréhendée dans un des pays de l’oncle sam avec une bagatelle de somme comme si cette dernière travaillait à la Banque Mondiale ! même si tel était le cas, la modernisation oblige le travel check.

Plus loin que cela puisse paraître, il est à noter que Chantal Muzito n’a jamais exercé une fonction politique dans ce pays où la politique égale à l’argent et elle n’est pas une femme d’affaires qu’on puisse le croire, c’est là que le bât blesse du côté de la Belgique de voir combien les gens s’enrichissent illicitement en République démocratique du Congo.

Ça ne sera pas cette fois un simple pansement sur la plaie, mais une thérapeutique de choc  pour mettre en garde les autres virus en veilleuses que cette commission dite moratoire tient à administrer dans le cas Muzito.

D’une source locale, l’on apprend que le contact entre le président de ladite commission avec le gouvernement congolais est très avancé, ne reste qu’à définir les modalités et la durée des travaux.

Somme toute, tenons pour dire que jusqu’à preuve du contraire, l’honorable Adolphe Muzito qui clame son innocence dans cette affaire reste toujours serein et sincère. Mais, l’opinion avertie accorde mille et une chance à cette commission de descendre pour vérifier la véracité des faits. C’est par là que tout le monde aura la main sur cœur sur cette situation.

Africa Connection
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Les quatre vérités de Steve Mbikayi

L’honorable Steve Mbikayi, président du Parti Travailliste (PT) a lancé le samedi 21 mars 2015 en la salle de la paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe à Kinshasa, un courant politique dénommé Nouvelle Classe Politique et sociale (NCPS).

Ce nouveau courant politique qui, selon son initiateur, est plus qu’une plate-forme, est constitué de plusieurs collectifs parmi lesquels le collectif des médecins, celui des avocats, des travailleurs des entreprises privées, des cadres des entreprises publiques, des syndicats, des étudiants, des sans-emplois, le collectif des enseignants et d’autres.


Très déterminé à obtenir un changement démocratique en République Démocratique du Congo, Steve Mbikay a expliqué que la Nouvelle Classe politique et Sociale partage cet objectif avec tant d’autres courants de l’opposition ; mais en tout cas nous lui avons demandé de fixer les lecteurs de Africa Connection sur les propres objectifs de la NCPS.

Steve Mbikayi : Nous avons justement des objectifs communs avec d’autres pairs de l’opposition tels que des élections démocratiques l’année prochaine afin de parvenir à un changement démocratique à la tête du pays. Mais aussi, nous avons effectivement des objectifs propres à la NCPS. Il s’agit de la libération mentale des Congolais et des Africains en générale, l’indépendance réelle tant politique qu’économique, la lutte contre la manipulation de la classe politique Congolaise par les puissances étrangères, la lutte contre l’ingérence des ambassades des pays occidentaux dans les affaires intérieures de notre pays car, il n’est permis a aucun ambassadeur Africain de traiter les questions politiques d’un des pays occidentaux où il se trouve. 

Nous allons également lutter contre l’acculturation de l’Homme noir Congolais et Africain qui croit que le blanc lui est supérieur. On doit arrêter à tout faire en Français ici car c’est une langue étrangère, une langue du colonisateur. Nous devons plutôt valoriser nos propres langues comme cela se fait sous d’autres cieux. A titre d’exemple, la Chine a été colonisée par le Japon mais là, tout se fait en Chinois. Pourquoi nous, après 60 ans d’indépendance, devons continuer à apprendre et faire apprendre à nos enfants, d’abord la langue du colonisateur avant d’apprendre et leur apprendre la science ! Tout cela doit changer et en bref, voilà les objectifs de la Nouvelle Classe Politique et Sociale (NCPS).

Jean Noel : Des courants politiques et plateformes on en a toujours vus en République Démocratique du Congo et surtout du côté de l’opposition ; quelle est en fait la nouveauté qu’apporte la NCPS dans la classe politique de ce pays ?

Steve Mbikayi : La NCPS n’est pas une plate-forme. Elle est plus que ça car en RDC, lorsque les plates-formes se mettent ensemble c’est sans idéologie commune mais tout simplement un rapprochement des camps et souvent, c’est une collection des arrêtés ministériels sous forme de partis politiques et pourtant nuls sur le terrain. Nous, nous sommes un courant politico- idéologique et le changement démocratique du régime en place que nous visons va aller au-delà de plusieurs régimes jusqu’à ce que nous soyons sûrs que notre peuple est devenu vraiment souverain. 

Il faut qu’à la célébration du centenaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, tout soit déjà en train de se passer dans les langues nationales des Congolais. A notre arrivée au pouvoir, nous créerons un ministère de valorisation de nos cultures et nos langues. C’est ce ministère qui s’occupera notamment de la traduction de tous les livres scientifiques et scolaires en Kikongo, Kiswahili, Lingala et Tshiluba pour que nos enfants apprennent la science dès l’école maternelle à l’université en leurs langues maternelles ; ce qui les aidera à mieux comprendre et bien maitriser ce qu’ils apprennent. 

Nous sommes un courant politique au sein duquel on peut avoir des plate-formes, des partis politiques, des associations, des personnalités. C’’est en tout cas un courant solide où les gens se mettent ensemble autour des idées et pas autour des individus. C’est donc différents de ces plates-formes qui se créent au jour le jour, se divisent et finissent par disparaitre.

Jean Noel : Une question de curiosité Honorable Steve Mbikayi, il y  a quelques mois vous avez introduit à l’Assemblée Nationale, un projet de loi contre l’homosexualité en République Démocratique du Congo mais on en parle plus. Où est passé votre projet de loi ?

Steve Mbikayi : Ce n’est même pas l’unique proposition que j’ai faite, j’ai également déposé une autre contre le tribalisme car les élections locales et municipales c’est pour très bientôt et il faudrait que tout se passe bien.
Pour revenir à votre question sur l’homosexualité, il m’a été demandé par le bureau de pouvoir convertir mes deux propositions de lois en amendements du code pénal. C’est ainsi que j’ai introduit des propositions de loi portant amendement du code pénal en matière d’homosexualité et de tribalisme et j’ose croire que pendant cette session nous pourrons en débattre pour qu’on puisse mettre fin à cette pratique bestiale.   

Jean Noel : Plusieurs de nos lecteurs se demandent en fait si vous êtes vraiment sincère. Si vous l’êtes réellement, parlez-nous de vos qualités ainsi que vos défauts.

Steve Mbikayi : Ce que je peux reconnaitre en moi comme qualité est que quand j’entreprends je réagis toujours car j’ai la foi dans ce que je fais. J’ai la détermination et je sais bien doser les actions que je mène et souvent j’arrive toujours à y aboutir.

Je sais que mon défaut c’est celui de ne pas toujours faire comme les autres et cela me met un peu en marge. C’est comme les idées que je prône aujourd’hui ; je crois que les autres me prennent pour un homme qui n’est pas réaliste ! Ce défaut de vouloir toujours foncer là où les autres croient que c’est impossible, peut-être ça c’est un défaut mais en tout cas pour moi, je capitalise cette force morale que j’essaie d’affronter. 

Propos recueillis par Jean Noel Ba-Mweze.
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Ça brule à l’ONATRA, Tito Umba visé par un mouvement de grève des agents

La situation est très tendue à l’Office National des Transport (ONATRA) où les agents ont entamé mercredi un mouvement de grève pour réclamer le paiement des arrières de leurs salaires.

Les travailleurs de l’ONATRA ne sont pas payés depuis trois mois et ont difficile à comprendre les raisons de ce retard car, selon un des grévistes qui a requis l’anonymat, l’entreprise produit trop d’argent mais curieusement, les agents n’en bénéficient presque pas.

Dans tous les cas pour les grévistes, le comité de gestion avec à la tête le PDG Tito Umba est incapable de justifier la destination de l’argent que produit l’ONATRA ; ‘‘il n’a pas d’autre choix sinon il doit tout simplement démissionner’’, a lâché un agent en colère qui a également martelé : ‘‘nous aussi comme lui, avons des familles à supporter et il ne devrait pas l’ignorer’’.

Selon Monsieur Mokolo, secrétaire du syndicat de cette entreprise, les syndicalistes ont été invités ce jeudi à l’inspection du travail, mais en tout cas ‘‘ce dont nous avons besoin, qu’on nous dise où va tout cet argent que nous produisons et pourquoi ne sommes-nous pas payés depuis tous ces mois’’.




Mokolo qui s’adressait à environ une centaine des travailleurs de l’ONATRA rassemblés dans la cours de cette entreprise leur a demandé de se présenter ce jeudi dans la même cour pour la restitution sur la rencontre syndicat-inspection du travail.

Et pour un autre agent qui a également préféré garder l’anonymat, le ministre des transports et voies de communication Justin Kalumba devrait aussi s’impliquer à temps pour apporter une solution à ce problème et ainsi montrer que son ministère n’est pas orphelin.

C’est ici qu’est interpellé également le Conseil d’administration de cette entreprise publique pour essayer de remettre de l’ordre et, surtout, faire en sorte que les agents puissent obtenir tous les arriérés de leurs salaires.

Mais il faut croire qu’il y a de l’espoir car, ‘‘des efforts sont en train d’être fournis pour essayer d’arranger la situation au sein de l’Office National des Transport (ONATRA),  a révélé a Africa Connection, une source proche du Conseil d’Administration.

La source a fait preuve de trop d’assurance bien qu’elle n’ait pas voulu apporter plus de détails sur cette question qui perturbe les activités dans cette entreprise de l’Etat Congolais. 

La République Démocratique du Congo traverse aujourd’hui une période importante marquée par le processus électoral 2015-2016 et en tout cas le moment n’est pas bon pour qu’il y ait des mouvements de grève. Une solution rapide serait donc souhaitable.

Jean Noel Ba-Mweze
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Ministère des Affaires Sociales : A cause de ses prouesses du jadis
Ferdinand Kambere très réclamé

Le ministère des Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale est resté comme un orphelinat dans le gouvernement de cohésion nationale que dirige le Premier ministre  technocrate, Augustin Matata Ponyo.

Dans les couloirs dudit ministère, un seul nom circule sur toutes les lèvres, celui du laborieux Ferdinand Kambere qui a laissé une empreinte indélébile au cours de son mandat. Tout le monde ne jure que sur son retour à la tête de ce ministère d’une très haute portée pour la nation congolaise.

En effet, l’homme n’est pas vivement  réclamé pour rien, c’est lui qui a remis de l’ordre au sein du ministère social, très expéditif avec une oreille tendue à toutes les réclamations inhérentes à la bonne marche de l’administration de son ministère, il avait toujours répondu avec promptitude à toutes les lettres qui lui parvenaient.

Avec un cabinet constitué de membre de presque toutes les provinces de la RDC, l’homme du social, ex-ministre des Affaires Sociales avait pu améliorer la situation sociale de ses agents et cadres, comme conséquence, tout le monde était animé d’une conscience professionnelle sans précédent à tel point que chacun donnait le meilleur de lui-même.

L’ex ministre des Affaires Sociales, l’homme intarissable d’initiatives ne cessait d’accompagner les organisations non gouvernementales qui luttent pour le social et le bien-être de toute la population congolaise à travers ses actions concrètes, notamment des dons en nature et en espèce pour celles qui sont viables donc reconnues par leurs champs d’action en République démocratique du Congo. Question d’envoyer les experts enquêter sur telle ou telle autre ONG avant l’intervention du ministère.


Que dire de son assistance dans la partie Est de la République ?  
L’homme n’a jamais été sélectif dans toutes les actions qu’il menait au cours de son mandat, dans la partie Est. Il a été un réconfort matériel pour les déplacés de guerre, en tout cas ses actions avaient bien quadrillé tout l’Est.
Très regardant et veillant sur tout ce qu’il envoyait au profit des bénéficiaires, 

Me Ferdinand Kambere ne se contentait pas seulement d’un simple rapport de ses conseillers, mais, il quittait son bureau huppé de la capitale  pour vérifier personnellement,  si réellement les bénéficiaires des dons gouvernementaux étaient servi à juste titre.

C’est là que d’aucuns de ce ministère ne jurent que sur son retour, car, pour l’heure, ce ministère est devenu un dortoir faute  d’un ministre visionnaire qui peut accompagner la politique gouvernementale relative au social du peuple Congolais.

Plus que le temps passé, les choses s’empirent à une allure vertigineuse, selon un des directeurs rencontrés dans les environs du Secrétariat General aux Affaires Sociales et Solidarité Nationale.

‘‘Du temps du ministre Kambere, il y avait une cohésion d’esprit dans le travail, il a été toujours à l’écoute de tout le monde’’, s’est rappelé ce directeur très nostalgique qui a également ajouté sous anonymat : ‘‘une lettre lui adressée avait toujours une réponse, bonne ou mauvaise selon le cas, mais, l’homme ne tardait pas à réagir’’.

En effet, le gouvernement de cohésion nationale qui a réuni à son sein la quasi-totalité des forces vives de la nation a besoin de compétence pour atteindre son objectif. Et au ministère des Affaires sociales, selon le témoignage, c’est l’homme mis au garage qui a l’expérience et l’expertise en matière de gestion de la chose publique, l’on cite, Me Ferdinand Kambere Kalumbi dont le nom circule dans les couloirs, serait l’homme indiqué pour relever encore une fois le défi. C’est un habitué qui a posé ses griffes au cours de son mandat à la tête de ce ministère, l’on ne lui apprendra rien de nouveau comme nous a certifié ce directeur, car, Me Kambere connait en amont tout comme en aval, les rouages de ce ministère.

C’est là que  d’aucuns pensent bien que pour panser la plaie qui saigne au sein de ce ministère, l’homme doit être repêché pour assurer la bonne marche dudit ministère qui trébuche au regard de sa mission salutaire pour toute la population congolaise.

Parlez du gouvernement Matata III, nous affirme notre source, c’est le retour signé de Me Ferdinand Kambere à la tête du ministère des Affaires Sociales. Et ça sera encore du boom.

Jean Noel Ba-Mweze
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Plus de visa d’entrée en Afrique du Sud délivré à Lubumbashi

Le Consulat de la République d’Afrique du Sud dans la ville de Lubumbashi, province du Katanga dans le Sud-Est de la République Démocratique du Congo vient de suspendre la délivrance des visas d’entrée en RSA.

La mesure fait suite à la découverte de plusieurs faux visas délivrés par de multitudes d’agences à partir de Lubumbashi, selon le consul général de la République sud-africaine en poste dans le chef-lieu de cette province minière de la RDC.

Plusieurs Congolais sont toujours prêts à utiliser n’importe quel moyen pour quitter leur pays qu’ils décrivent, a tort, comme abritant toute sorte de malédiction, à la recherche de la terre promise qui, selon eux, ne pourrait qu’être partout sauf chez eux !

Pendant ce temps, des multitudes d’étrangers inclus des Sud-africains se bousculent dans les ambassades de la République Démocratique du Congo pour attraper des visas d’entrée au pays de Lumumba, afin de se faire de la 
fortune et rentrer investir pour la vie chez eux.

Les agences de Lubumbashi ont bien compris le souci de beaucoup de Congolais, celui de se sauver, elles en profitent pour escroquer les citoyens Congolais (le plus souvent leurs compatriotes) et leur fabriquent de faux visas d’entrée en Afrique du Sud et surtout comme il est plus facile de faire la route jusqu’au pays de Madiba.

C’est en tout cas cette situation qu’a déploré le consul général de la République sud-africaine, Mandla Rametsi qui a également précisé qu’en l’espace d’un mois seulement, près de cinquante faux visas ont été saisis sur des ressortissants congolais et leurs détenteurs refoulés.

Dans tous les cas pour ce diplomate, la plupart de ces personnes obtiennent leurs visas à Lubumbashi et on les détecte à la frontière de Bad Bridge ou à l’aéroport international Oliver Tambo d’où ‘‘nous sommes interpellés pour en vérifier la régularité ou la conformité, mais en tout cas le plus souvent, ce sont de faux visas que ces voyageurs présentent’’.

Il faut savoir qu’en Afrique du Sud, les services de migrations indexent les voyageurs porteurs d’un faux visa et ils ne peuvent plus y séjourner. C’est pourquoi, ‘‘toutes les personnes désirant avoir des visas devraient plutôt passer par des voies officielles et épuiser toute la procédure pour en attraper’’, a insisté Mandla Rametsi avant de révéler que le consulat travaille avec les services de sécurité congolais pour mettre la main sur les agences qui délivrent de faux visas.

Mais en tout cas c’est trop, ‘‘le Consulat de la République d’Afrique du Sud a alors décidé de geler pendant un ou deux mois le service qui délivre le visa pour essayer de combattre la délivrance de ces faux documents’’, a martelé le consul général qui a également souligné qu’il ne pouvait que faire ça, bien que la décision soit dure.

C’est vrai qu’il est très difficile pour beaucoup de comprendre qu’on n’est mieux que chez soi et justement s’ils n’étaient pas refoulés à partir de OR Tambo ou encore de Bad Bridge, s’ils pouvaient calmement entrer dans le fin fond de J’burg, à Soweto ou encore à Alexandra, ou s’ils pouvaient séjourner à Soshanguve ou à Kaleysha, ils trouveraient écrit même dans des bus ‘‘there is nothing better than home’’ ou encore ‘‘home is where the heart is’’ !

Seuls ceux qui, à l’entrée du professeur d’Anglais ne se laissaient pas passer pour des élèves libres sous la formule ‘‘quand j’entre tu sors’’ ont facile à traduire ces quelques petites expressions qui, c’est sûr, ne sont peut-être pas trop difficiles à comprendre.

Mais en tout cas il faut dire que c’est souvent très difficile d’apprécier et comprendre que la République Démocratique du Congo est un bon pays quand on y est encore. Il suffit de faire un petit pas à l’extérieur pour en comprendre l’importance et en faire montre de trop de jalousie qu’on n’en avait jamais éprouvée.

Jean-Jacques B.
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Monusco - RDC 
Du Ping–Pong, la RDC positivise, la Monusco negativise !

La cohabitation entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la Mission des Nations Unies dans ce pays rimerait tacitement du rouge.

Avec le volte-face du gouvernement dans l’opération de la traque des rebelles hutus rwandais des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), Kinshasa, à travers son armée nationale (FARDC), fait cavalier seul mais en tout cas pour la Monusco, cette prise de position du gouvernement congolais  demeure inopportune.

Cette mission se dit toujours disposée à accompagner toutes les actions militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, mais ce qu’elle estime ne pas bien comprendre, c’est le pourquoi de cette prise de position de la part des autorités Congolaises.

D’un ton élégant, Martin Kobler, Chef de la mission onusienne en République démocratique du Congo affirme que le gouvernement congolais à travers son Porte-parole, Lambert Mende, a indiqué avoir capturé vivants, plus de 200 éléments des FDLR sans pourtant les montrer au grand public.

C’est là que le Chef de la Monusco continuerait à soutenir la thèse de l’improvisation infernale du gouvernement qui parle d’exploit sans exploit, car, ces FDLR continuent à agir d’une manière isolée ou à resurgir dans des grandes agglomérations pour semer la désolation.

De son côté, le gouvernement congolais croit toujours aux exploits de ses vaillants militaires ; il a confiance en la détermination de ses propres troupes et est très sûr que la République Démocratique du Congo ne saurait plus tendre sa main à une quelconque force de secours.

C’est depuis 15 ans que la mission onusienne est dans ce pays mais en tout cas d’une source sûre, l’on apprend que le gouvernement congolais a réalisé qu’après tout ce temps, la Monusco n’a pas trop donné et qu’au contraire, le pays dépense presque à l’ordre d’un million de dollars par jour pour cette mission. Il est temps de prendre toute la précaution pour éviter que la RD Congo soit prise au coup par cette dette.

Tout compte fait, ce qui se passe entre gouvernement congolais et Monusco nécessiterait qu’on se mette autour d’une même table pour se parler franchement, chose qui est déjà de mise pour l’instant.

Au moment où nous mettons sous presse cet élément, l’on apprend que la Monusco serait d’accord sur le retrait de sa troupe, mais, d’une manière progressive.

Africa Connection
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Une main au volant et une autre au téléphone, les chauffards sont très fiers

Conduire une main au volant et une autre tenant le téléphone à l’oreille est un style qui fait la fierté sur la route de Kinshasa et prouve, en quelque sorte, qu’on connait mieux conduire son véhicule !

C’est pourtant, selon plusieurs observateurs, une façon de prouver sa plus forte ignorance du code de la route même si, on le sait très bien, trop peu de gens qu’on trouve au volant sur les routes de la capitale de la République Démocratique du Congo sont passés par une autoécole !

‘‘Il suffit qu’on se paie un véhicule le matin et à midi on achète son permis de conduire pour qu’on devienne chauffeur le soir et sans perdre de temps, on est prêt à prendre son téléphone pour passer un appel (au volant) afin de signaler à son ami qu’on est désormais chauffeur’’, a révélé à Africa Connection, un passant qui riait de la situation.

Ce qui étonne encore plus, ce qu’avec son téléphone au volant, le chauffeur, disons mieux, le chauffard ne se réserve pas de dire un grand Bonjour à un ou à des agents de la police de circulation routière (PCR) et ces derniers répondent gentiment avec un grand sourire aux lèvres, ce qui pousse les curieux à la question : Où sommes-nous au juste ?

Nous sommes peut-être dans un milieu où tout le monde connait tout, personne n’ignore rien et curieusement c’est tout le monde qui est fier de son ignorance car nul ne permet à personne de lui faire une correction ou mieux encore de l’orienter pour mieux faire !

Mais en tout cas il faut le dire, il n’y a pas de maladie qui soit aussi grave que celle d’ignorer qu’on ignore ou du moins, ne pas connaitre qu’on ne connait pas, c’est la pire des maladies car elle est difficile d’être soignée d’autant plus qu’elle est involontairement cachée.

Dans tous les cas, nul n’ignore combien une simple sonnerie du portable emporte l’esprit de la personne et une fois concentré a l’appel, on est perdu et bien distrait jusqu’à ne plus garder toute son attention sur la route et on peut alors facilement causer collision des dizaines des véhicules.

‘‘On s’est toujours demandé si conduire une main au volant et une autre au téléphone constitue aussi une infraction ici en République Démocratique du Congo car dans d’autres pays c’est parmi les infractions dont l’amande est plus élevée’’, s’est exclamé un autre observateur avant de renchérir sous un ton un peu plus ironique : ‘‘mais c’est tout le monde qui le fait et en tout cas j’ai remarqué qu’ici ça fait une grande fierté’’.

Et Africa Connection de lancer un appel aux agents de la police de circulation routière qui régulent la circulation et mettent de l’ordre sur la route car, c’est à eux qu’incombe ce rôle de prévenir les accidents et les embouteillages sans autre cause, si pas un coup de fil suite auquel le chauffard parvient à bloquer une centaine de véhicules sur nos routes.

Africa Connection
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