mardi 22 mars 2016



DRC-Human Rights

The UN joint office for human rights concerned about human rights challenges in the DRC

The UN Joint Office for Human Rights has expressed its concerns about several human rights challenges the Democratic Republic of Congo is facing.

The office has mentioned some progress but emphasized that a lot is still needed to be done and said it should be engaged with the government in order to overcome those challenges.

The situation is becoming even worse as the Democratic Republic of Congo heads towards presidential and parliamentary elections that are expected in the country in November this year, although things are still needing to be clarified since the independent National Electoral Commission has said it won’t be able to organize those elections on time.

Among the numerous human rights challenges the director of the UN joint office for human rights in the DRC, Jose Maria Aranaz has mentioned are the protection of civilians against tens of armed groups operating in the East of this country, sexual violence, illegal trafficking of minerals by local and foreign armed groups and more.

On the other side, there are some special groups that are more vulnerable and need to be given more attention as far as protection of human rights is concerned, according to their special social situation.

Those are indeed,’’ the people who deserve a better support from the society and the whole international community since they are traditionally marginalized’’, Jose Maria Aranaz said.

Meanwhile, the UN Joint office for human rights has reported a decrease in human rights abuse for last February with 332 cases comparatively to January when it documented 411 human rights violations.

Jean Noel Ba-Mweze






DRC-Unicef

At least a child out of 10 dies in the DRC before the age of five due to lack of access to clean water

The United Nations Children’s Fund has revealed that only 52% of the population has access to clean water in the Democratic Republic of Congo. 

The statement has come as the world celebrated on Tuesday March 23rd, the international day of water ; UNICEF is very concerned about such a lack of access to clean water since it affects children of that country.

The situation is too serious and the most affected children are those of under 5 years old, especially those living in rural areas in the Democratic Republic of Congo.

This year’s international day of water is celebrated under the theme ‘‘water and climate change’’ ; but really, consequences of this lack of access to clean water are worse, at least one child out of ten dies here before the age of five due to non-access to drinking water related disease.

And indeed, there is a direct link between the lack of access to clean water and child mortality ; according to UNICEF chief of communication department, Yves Willemot who revealed as well that the access to clean water can reduce the level of illnesses and mortality of children.

Only 52% of the population accessing clean water in the Democratic Republic of Congo ; ‘‘this remains too far from the sustainable development objective that aims to guarantee access to clean water and sanitation to all’’, Willemot said.

This is why UNICEF is supporting the DRC government in a program well known as healthy villages and healthy schools that is more focused on rural areas where only 30% of the population have access to drinking water.

‘‘That is a program where schools and villages are being organized in an holistic way to guarantee access to clean water and sanitation to all, the program is reaching more and more people thanks to the financial contribution of the UK government and UK aid’’.

There is a big difference between the levels in the Democratic Republic of Congo’s rural areas where only 30% of inhabitants can access clean water and in urban ones where 80% of the population have access to such a product.

JNB

mercredi 29 avril 2015



Sud-Kivu

Il y a du feu dans le fauteuil de Marcellin Chishambo

C’est une situation d’intimidation politique que traverse à présent le gouverneur de province du Sud-Kivu, Marcellin Chishambo Ruhoya, visé pour l’instant par une motion de censure.
 
A travers cette motion déposée depuis plus d’une semaine sur la table du président de l’Assemblée provinciale Emile Baleke, les députés provinciaux reprochent au gouverneur Chishambo et son équipe, notamment ce qu’ils qualifient de mauvaise gestion.

La motion a été jugée recevable car elle porte les signatures de 21 députés sur les 36 qui constituent l’Assemblée et justement, ‘‘selon le règlement d’ordre intérieur (ROI), une motion de censure contre le gouvernement ne peut être recevable que si elle est signée par au moins 1/10 des membres de l’Assemblée provinciale’’, a précisé depuis Bukavu, une source proche de cette Assemblée.

Marcellin Chishambo est-il réellement un mis manager ;  en tout cas plusieurs sources estiment que la situation en cours dans cette province de l’Est de la République Démocratique du Congo n’a d’autre fondement que jalousie et convoitise.

‘‘C’est tout simplement ce qui explique la motion sur la table du président Baleke’’, a affirmé un habitant de Tshimpunda dans la commune de Kadutu avant de souligner l’apport important du gouverneur Chishambo dans la réhabilitation des routes et autres lieux publics de cette province.

Cet habitant qui s’est confié à Africa Connection a estimé que les députés provinciaux ne savent pas au juste ce qu’ils cherchent car, ‘‘ce qui étonne est que c’est le même Marcellin surnommé ici Chubaka, ce qui signifie le bâtisseur en Mashi, (langue locale) pour ses efforts dans la reconstruction de la province qui est maintenant visé par une motion de défiance.

Selon un autre habitant un peu comique contacté depuis le territoire de Kabare, ‘‘dans cette histoire il n’y a rien de mis management mais en tout cas, ce que certains députés reprochent au gouverneur c’est peut-être la signification de son nom de Chishambo qu’il a pourtant rencontré dans ce monde car il s’agit plutôt du nom de son père et tout membre de sa famille ne doit que l’accepter et le porter’’.

Depuis qu’ils ont déposé leur motion, les députés provinciaux ne sont pas du tout à l’aise face à plusieurs voix qui se lèvent dans les différents coins de la province et surtout dans les milieux des jeunes car, ces derniers pensent que ce n’est pas du tout le gouverneur et son équipe qui sont visés mais plutôt le développement du Sud-Kivu.

Parmi ceux-là qui ont manifesté leur mécontentement figurent les jeunes de Nyangezi qui, à travers un mémorandum déposé au poste d’encadrement ont interdit à tous les députés élus de ce coin de fouler son sol si la motion de défiance contre le gouvernement provincial n’est pas encore retirée.

Et Africa Connection de se demander dans tous les cas, qui intimide qui et au juste, qui doit décider du sort de qui si pas la population de qui émane le pouvoir dans un pays démocratique ! C’est sûr que les députés n’ont pas d’autre choix, sinon d’écouter la voix de la population qui leur a donné les voix ayant fait d’eux ce qu’ils sont devenus.

Tout cela intervient, rappelons-le, au moment où la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) reçoit pour traitement, depuis deux semaines, les candidatures relatives aux élections provinciales qui doivent avoir lieu le 25 octobre prochain, même si l’engouement dans ce sens n’est pas vraiment remarquable.

Mais en tout cas, il faut le dire, c’est avec hésitation et la peur d’un lendemain incertain que Marcellin Chishambo dirige ces jours la province dont il a pourtant juré de changer l’image et qui, selon plusieurs témoins, présente trop de clignotants dans ce sens.

‘‘Ce n’est pas du tout bon et c’est même malheureux ce qui se passe au Sud-Kivu’’ s’est exclamé un cadre originaire de Bukavu rencontré à Kinshasa avant d’expliquer que chaque fois qu’un bon citoyen essaie de faire du bien au Sud-Kivu, chaque fois qu’il se montre soucieux de cette province et qu’il met son intelligence en marche, on commence par le qualifier d’étranger (et pas n’importe lequel), celui qui aurait traversé la rivière et finalement on cherche comment le décourager, le coincer et finir par le renverser.

Des motions de défiance contre chacun des gouverneurs qui arrive à la tête du Sud-Kivu ne risqueraient-elles pas de rendre ingouvernable cette province ? Le feu qui décime le fauteuil dans lequel est assis Marcellin Chishambo n’est-il pas attisé par la simple politique de lève-toi je me mets ? voilà autant de questions sur plusieurs lèvres lorsqu’on recourt à la sagesse de l’histoire qui rappelle effectivement que c’est par de telles motions qu’ont été renversés Chibalonza Byateranya et Louis-Léonce Muderhwa, tous deux, anciens gouverneurs de cette province.

Jean Noel Ba-Mweze



CNDH

Human Right Watch s’attend à la lutte contre l’impunité et les graves violations des droits humains

L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme Human Right Watch affirme qu’elle attend beaucoup de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) récemment mise en place en République Démocratique du Congo.

La commission dont le fonctionnement se précise petit à petit a déjà établi et adopté son règlement d’ordre intérieur (ROI) et son bureau provisoire est en place ; une situation encourageante selon la porte-parole de  Human Right Watch dans ce pays.

Au cours d’un entretien avec Africa Connection, Ida Sawyer a indiqué que son organisation attend beaucoup de la CNDH, notamment la lutte contre l’impunité et les graves violations des droits humains dont les populations ont longtemps souffert à plusieurs niveaux.

Mais pour y parvenir, ‘‘nous espérons que cette commission aura les moyens, la capacité et surtout l’indépendance de faire des enquêtes et formuler des recommandations qui seront appliquées par le gouvernement’’, a-t-elle souligné.

Dans tous les cas pour Sawyer, Human Right Watch garde son indépendance, mais cette organisation rencontrera les membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme afin de partager avec eux les résultats des recherches et faire des recommandations vis-à-vis de leur travail.

C’est en début du mois d’avril courant que les noms des membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont été communiqués et entérinés par l’Assemblée Nationale, avant d’être présentés, une semaine après, aux élus du peuple Congolais.

Il s’agit justement de neuf membres à savoir : Fernandez Murhola, Chantal Nembuzu, Guilain Embusa, Kenge Tshilombay, Amuri Lumumba, Muamba Mushikonke, Astrid Bilonda, Belinda Luntandila et Olivier Wala Wala.

Au cours de la présentation de ces membres, les députés nationaux ont plaidé pour un abandon face à un profil (CV) très lourd de Fernandez Murhola, un des membres dont la formation et l’expérience en matière des droits humains est un feu vert à l’amélioration et la promotion des droits de l’Homme en République Démocratique du Congo.

C’est effectivement suite à la lourdeur de ce profil combien intéressant que le député, UNC, Jean-Beaudoin Mayo Mambeke a formulé une motion de procédure visant à faciliter la tâche au rapporteur.

Mais en tout cas il faut le dire, c’est une grande fierté pour ce pays d’avoir désormais son propre organe chargé de la promotion et de la protection des droits de l’homme car, c’est cet organe qui lui manquait depuis longtemps, laissant libre place à tout le monde qui le pouvait, de décrire à son gré, la situation des droits de l’Homme dans ce pays pour lequel Patrice Emery Lumumba avait accepté de verser son sang.

Rappelons que la loi instituant la commission nationale des droits de l’homme en République Démocratique du Congo avait été votée au Parlement de ce pays en décembre 2012.

Jean Noel Ba-Mweze